L’angioplastie coronaire
Il y a maintenant plus de quarante ans, Andreas Gruentzig, cardiologue allemand, procédait à la première dilatation coronaire à l’aide d’un ballonnet ; dix ans plus tard, Jacques Puel, cardiologue toulousain, eu l’idée d’étayer la lumière artérielle dilatée par une sorte de grillage : le stent.
De l’ère du ballonnet seul jusque dans les années 90, nous sommes passés à celle du stent dont certains sont devenus actifs dans l’espoir de vaincre définitivement la resténose ; des outils anciens comme le rotablator ou nouveaux comme le ballon actif sont associés à l’angioplastie conventionnelle, tandis que ne cessent d’apparaître de nouvelles molécules adjuventes.
Le patient reste toujours au centre de la discussion au cas par cas. Discussions médicales certes mais aussi paramédicales, car c’est l’ensemble des acteurs de la salle de cathétérisme cardiaque interventionnel qui se doivent d’être en permanence à l’affût de tous les progrès techniques et pharmaceutiques ainsi que de toutes les “astuces techniques” permettant ainsi une prise en charge chaque jour meilleure de nos patients coronariens.