Ce sont tous les professionnels (médecins, paramédicaux…) susceptibles d’être exposés aux rayonnements ionisants. Ils se classent en deux catégories (A,B) en fonction des niveaux d’irradiations maximum autorisés, dans des conditions de travail normales.
La radioprotection du personnel s’appuie sur trois principes :
LA JUSTIFICATION
Ne fait pas de la cardiologie interventionnelle qui veut ! Cette activité est soumise à autorisation de l’ARS. De plus, les tables d’angiographie sont elles mêmes soumises à une autorisation du ministère de la santé et à une obligation de déclaration auprès de la DGSNR.
L’OPTIMISATION
Il est possible d’influer sur deux leviers :
- L’installation radiologique : garantir un fonctionnement optimal de l’appareillage
– faire effectuer des maintenances préventives par le constructeur
– réaliser des contrôles qualités dosimétrique en interne (fait par le radiophysicien)
– optimiser les moyens de protection à partir des études de poste
- Les intervenants : les médecins, les paramédicaux
– établir des fiches d’exposition individuelle pour dépister des pratiques à risque (en collaboration avec le médecin du travail)
– suivre les formations continues recommandées pour chaque groupe professionnel
– respecter les procédures et les consignes professionnelles
L’ÉVALUATION
- Pour répondre à la règlementation, il est indispensable de faire réaliser des contrôles qualité dosimétrique par un organisme indépendant certifié
- Surveillance par dosimétrie passive et opérationnelle
LES NOUVELLES RECOMMANDATIONS SUR LA RADIOPROTECTION DU CRISTALLIN (SOURCE IRSN DU 22/01/2015 ET 23/10/2015)
La limite d’exposition du cristallin aux rayonnements ionisants pour les travailleurs a été abaissée, ramenant la limite annuelle actuelle de 150 à 20 mSv en moyenne, sans dépasser 50 mSv par année (Directive EURATOM 2013/59).
Dans un nouveau rapport commandé par l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire), l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) émet ses recommandations en matère de radioprotection des travailleurs, en particulier dans le cadre de la radiologie interventionnelle et des blocs opératoires. L’IRSN préconise notamment de former et de sensibiliser les opératerus et les acteurs de la radioprotection à tous les “outils” permettant de réduire la dose au travailleur, de réaliser des études pour évaluer cette exposition et, de manière générale, d’intégrer systématiquement l’estimation de l’exposition du cristallin dans toute étude de poste.
Pour tout savoir sur le rapport PRP-HOM/2013-00010 établi par l’IRSN, vous pouvez cliquer sur le lien qui suit :
Rapport du 23/10/2015 émis par l’ASN à propos de l’abaissement futur de la limite de dose pour le cristallin : l’ASN présente les conclusions des expertises réalisées sur les bonnes pratiques de radioprotection
http://www.asn.fr/Informer/Actualites/Abaissement-futur-de-la-limite-de-dose-pour-le-cristallin